C’est au tour des 4SC1 de nous présenter leurs moments de bonheur.

La joie est une émotion ainsi qu’un sentiment de satisfaction ou de plaisir qu’un individu peut ressentir au moment où une de ses aspirations ou l’un de ses désirs vient à être satisfait d’une manière réelle ou imaginaire. Pour ressentir le plus de joie possible, il y a plusieurs points à aborder. Le premier point est de s’habituer à ressentir de la joie. La joie se trouve souvent dans les choses les plus simples de la vie comme un repas familial, admirer un paysage ou encore jouer au foot.

La dernière fois que j’ai ressenti de la joie, c’était le 31 octobre 2022, à Halloween. Ma cousine m’avait proposé de partir à Walibi avec ses petits frères et mes petites sœurs. J’avais accepté et nous avions donc passé toute la journée à Walibi. On avait pris le train et j’ai beaucoup aimé l’ambiance. Il y avait plein de personnes déguisées qui essayaient de nous faire peur. On avait fait beaucoup d’attractions fortes et on avait même eu un repas gratuit le midi. Ma cousine connaissait la caissière et elle ne nous a donc pas fait payer. Nous sommes revenues, mes sœurs et moi, vers 22 heures chez nous. En conclusion, cette journée était longue mais j’ai vraiment aimé cette journée.

C’était quand j’étais en sixième primaire. J’étais encore toute nouvelle en Belgique et nouvelle en français. À ce moment-là, j’étais déprimée par ma vie, je n’avais pas confiance en moi. Je ne voulais pas rester ici surtout que je n’avais pas ma famille et à côté de ça, il y avait l’école. Je n’étudiais pas et je me forçais à aller à l’école tous les jours sans une seule foi montrer quoi que ce soit. J’étais sûre que j’allais rater mon année parce que je ne foutais rien. L’école secondaire en français était comme un rêve pour lequel je ne me trouvais pas à la hauteur. En plus, je ne savais même pas étudier et je comprenais 60% des choses que je lisais et, comme je ne lisais pas beaucoup, ça s’empirait. Le pire de tout ça, je n’y arrivais pas.

Mais fin mai 2019, sur un coup de tête, j’ai commencé à lire dans mes cours tous les jours un peu. Je n’ai pas étudié mais j’ai retenu beaucoup de choses et oublié aussi beaucoup de choses les jours d’examens. Ce qui m’a rendu heureuse, c’est que j’ai fait des efforts et que j’ai réussi mon année, ça a l’air d’être bête pour moi maintenant mais c’est réel. C’était mon combat personnel que personne ne voyait ni ne connaissait.

La dernière fois que j’ai eu ce sentiment, c’était sur le chemin du retour avec un ami.

Mais la question est : qu’est-ce que le bonheur ? Je pourrais le décrire avec des synonymes : la joie, le bien-être, le contentement. Ou juste le définir : « état de complète satisfaction ». Mais ma définition personnelle serait : le fait qu’à cet instant, tous nos problèmes disparaissent, tous nos chagrins, il ne reste que toi et ce sentiment incroyable et ces personnes qui te le font ressentir. Cela peut être des amis, de la famille ou encore une personne plus spéciale. Chacun a sa définition du bonheur, aucun n’est correcte, vraie.

Cette fois-là, j’ai pu le ressentir, je n’étais que moi et ce sentiment. Voir une personne qui est chère à mes yeux, avoir le sourire aux lèvres, qu’est-ce que je peux demander de plus que ça ?

Un des derniers jours où j’ai ressenti la joie, c’était le jour où l’école nous a remis la décision de délibération de fin d’année. C’était, si je me rappelle bien, le lundi 20 juin 2022. Ce jour-là, j’étais venu seul mais mes amis étaient venus peu de temps après le moment où j’avais pu récupérer mon papier. J’avais ressenti beaucoup de stress avant de le prendre mais juste après, j’ai senti une énorme joie car j’avais réussi mon année scolaire en 3^e secondaire. C’était une grande joie car je savais que j’allais profiter de mes vacances sans penser à aucun examen de passage, juste penser à m’amuser, à jouer avec mes amis, à passer du temps avec ma famille, …

La dernière fois que j’ai ressenti de la joie, j’étais accompagnée de mes cousines et de ma meilleure amie. Nous étions en appel un soir, on discutait toutes ensemble. On était occupées à réfléchir à quelle activité on pourrait faire, car c’était durant les vacances et nous voulions sortir le lendemain. Nous avons eu comme idée d’aller à Walibi, nous avons pris les places en dernière minute. C’était la meilleure journée de mes vacances, c’était hyper chouette. Il y avait énormément de personnes durant les heures de file, c’était une chouette journée où j’ai ressenti tellement de joie, accompagnée des personnes que j’aime. Je me suis amusée, nous sommes restées jusque la nocturne, c’était vraiment cool. Nous avons dû courir pour avoir le train, le dernier était à 22h30 et nous avons quitté Walibi à 22h15, c’était stressant et drôle à la fois.

C’était à la fin de la période des examens, le 27 juin 2022 ! Tout le stress a commencé à redescendre jusqu’au moment de découvrir les résultats. Ce jour-là a été à la fois stressant et à la fois très heureux. J’étais dans la voiture avec mon père et là, il m’a laissé partir chercher mes résultats, j’étais très stressée. L’éducatrice m’a demandé mon nom et elle m’a dit que j’avais réussi sans examen de rattrapage. Ce moment a été magique ! Et là, j’ai couru l’annoncer à mon père qui était très fier de moi et ma maman, encore plus. Ce jour-là a été le jour le plus heureux car j’avais rendu mes parents très fiers de moi.

La dernière fois que j’ai vraiment ressenti de la joie, c’était le 20 octobre 2022. J’étais avec mes copines en classe. Ce jour-là, j’avais vraiment beaucoup d’interrogations. Donc après avoir fini tous les contrôles que j’avais à faire en classe, je restais sur mon téléphone. J’étais triste car mon frère partait en Turquie avec tous ses amis et moi, je restais à la maison. Et là, j’ai reçu un message de mon frère, ce qui était très bizarre car je ne recevais jamais de message de sa part. Donc je regardais ce qu’il m’avait envoyé. C’était quatre billets d’avion. Je ne comprenais pas. Je me disais que peut-être il s’était trompé de personne. Puis j’ai commencé à lire et j’ai constaté que dans ses billets, il y avait mon nom et, comme destination, la Turquie. Je lui ai demandé si c’était une blague. Bien évidemment, il m’a répondu que non. Moi qui pensais rester en Belgique, je me suis retrouvée dans un pays incroyable.

C’était il y a quelques mois de cela. Avec mes amis, nous sommes aller jouer au foot sur un grand terrain. Là-bas, nous avons croisé des gens qui voulaient aussi le terrain en question. Nous nous sommes mis d’accord : on allait jouer un match et les gagnants pourraient garder le terrain. C’était un match très serré mais, à la dernière minute, nous avons marqué un but qui nous a départagés. On a donc gagné sur le score de 3-2. Au moment du but, nous avons tous crié de joie car c’était très compliqué et la joie que nous ressentions était immense. Finalement, nous avons continué à jouer ensemble et nous étions tous très heureux de pouvoir s’amuser ainsi. De retour à la maison, j’étais au comble de la joie et j’aurais aimé que cette journée recommence encore et encore.

La dernière fois où j’ai ressenti de la joie, c’était le jour où j’ai trouvé mon premier job étudiant. Durant les vacances d’été, j’étais très motivée pour travailler, je voulais prendre mon indépendance financière rapidement sans avoir besoin de demander de l’argent de poche tous les jours ! J’ai essayé de déposer mon C.V. partout mais je n’avais jamais eu de réponse. Cela m’avait fortement découragée mais j’ai quand même persévéré, j’avais envoyé des mails partout, postulé partout. Un jour, en pleine interrogation de math, mon téléphone a sonné, je n’ai pas pu répondre, j’ai attendu que le cours se termine et j’ai rappelé. C’était dans cet appel qu’on m’avait annoncé qu’on m’engageait en tant qu’étudiante, en vente. J’étais vraiment heureuse car c’était le début d’une nouvelle aventure, j’ai appris plein de nouvelles choses et rencontré de nouvelles personnes. Ensuite, j’avais rapidement trouvé mon deuxième job étudiant et c’était dans un parc d’attraction à Wavre, Walibi. Là aussi, j’ai vécu une chouette expérience. Le seul petit bémol c’était que ça me fatiguait énormément mais ces moments de ma vie étaient joyeux.

C’était pendant les vacances, le vendredi 4 novembre. Je suis allé avec ma copine Hajar au magasin Action. Il ne faisait pas assez beau ce jour-là et je n’avais pas spécialement besoin de m’acheter quelque chose, c’était juste un prétexte pour sortir. Et ça n’allait pas être quelques gouttes qui empêcheraient deux amies de se voir. Nos courses faites, malgré la pluie et le mauvais temps, l’envie nous prit de nous installer sur le banc du Parc des Étangs. Alors que le monde se réfugiait au sec, nous sortions à peine de nos coquilles et laissions l’averse écouler nos angoisses cachées au plus profond de nos chimères. Seuls les bruits de la pluie et des voitures se faisaient entendre. Notre tourment néfaste n’avait plus sa place face à ce lac, les canards, les feuilles d’automne qui nous offraient une valse pour ensuite embrasser harmonieusement le sol, nos brownies et notre bouteille de Fuze tea. Il n’en faut pas beaucoup pour me rendre heureuse.

La joie de vivre est une émotion qui se propage. Pour ma part, la dernière fois que j’ai ressenti de la joie, c’était probablement hier en plein repas de famille, en train de discuter de tout et de rien. Il est important de vivre avec de la joie ; elle réside dans toute chose, c’est-à-dire qu’on peut trouver le bonheur, peu importe ce qu’on fait. J’ai souvent ressenti de la joie en jouant au foot, que ça soit en club ou entre amis. Le bonheur est donc sans doute dans la simplicité et est présent dans tout ce qui nous entoure.