
Il n’y a pas que les homophobes qui ont des préjugés…
Des préjugés, on en a tous et même les homosexuels eux-mêmes. Pour commencer, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un choix. Il suffit d’observer le taux de suicide quatre fois plus important chez les jeunes qui se découvrent homosexuels, ou ceux qui passent toute une vie à le cacher en se mariant à une personne du sexe opposé et en fondant une famille dans laquelle ils ne seront pas heureux. Cela montre bien qu’ils n’ont pas eu le choix. La seule chose qu’un homosexuel choisit, c’est soit de se cacher soit d’assumer son identité en prenant parfois le risque d’être confronté à la colère des gens, à l’humiliation, ou encore au jugement.
L’homosexualité, une déviance moderne ?
C’est encore faux, l’homosexualité a toujours existé depuis la nuit des temps. On la retrouve dans toutes les ethnies humaines, dans toutes les civilisations de la planète, jusque chez les animaux. Dans la nature, on peut observer des centaines de cas d’oiseaux former naturellement des couples homosexuels, qui couvent et élèvent d’autres oiseaux sans que cela n’ait une incidence sur les jeunes oisillons. (Cela n’est pas seulement vrai pour les volatiles, ceci s’applique aussi aux autres espèces) Effectivement, vous venez d’apprendre que l’adoption par les couples homosexuels existe depuis des millions d’années.
Pour certains et certaines, l’environnement est un facteur qui a une incidence sur l’orientation, selon eux, certains milieux, certaines cultures et sociétés favorisent l’homosexualité plus que d’autres. C’est encore incorrect car le pourcentage d’homosexuels est le même partout, que le milieu l’encourage ou le condamne. Observez le cas de la Mélanésie et la Micronésie, qui sont deux chaines d’iles en Océanie. Tous les jeunes garçons se doivent d’avoir des relations homosexuelles avant le mariage, la culture étant ainsi faite. Ces mêmes jeunes garçons, passés l’âge adulte, gardent leur orientation sexuelle de base. Et plus près d’ici, en Grèce antique, les Grecs ne distinguaient pas les hommes ou les femmes quand il s’agissait de désir amoureux.
L’homosexualité à son apogée ?
Le fait est que quand l’homosexualité est condamnée, comme par exemple jusqu’en 1982 en France, ou même plus tôt au 18e siècle, période où on brûlait les homosexuels, ils n’avaient d’autre choix que de se cacher s’ils avaient le malheur, ne serait-ce que de se rendre compte qu’ils étaient attirés par une personne du même sexe. Maintenant, comprenez ceci : notre orientation sexuelle est décidée à notre naissance. Le biologiste Jacques Balthazar a fourni des avancées extraordinaires sur le sujet ; il explique que la majeure partie des garçons connaissent un pic de testostérone au stade embryonnaire prénatal. C’est-à-dire pendant la grossesse, juste avant la naissance… Ce pic va déclencher le développement d’un noyau dans le cerveau, dans l’aire pré-optique, la majorité des femelles n’ayant pas ce pic, leur noyau ne se développe pas, et reste petit. Ces garçons avec leur grand noyau seront attirés chimiquement par les hormones femelles, les femelles avec leur petit noyau seront attirées chimiquement par les mâles. Or, chez certains mâles, toujours le même pourcentage dans la population, le pic de testostérone n’a pas lieu au moment de la formation du noyau, qui va rester petit. Ces mâles-là avec leur petit noyau seront attirés chimiquement par les autres mâles. De la même manière que certaines femelles connaîtront un pic de testostérone important au stade embryonnaire prénatal, qui fera gonfler leur noyau de l’aire pré-optique ; comme celui d’un homme : ces femelles avec leur grand noyau, seront attirées chimiquement par les autres femelles. Passé ce stade embryonnaire l’orientation sexuelle reste figée. Immodifiable pour le reste de la vie de cet individu.
Jacques Balthazar, n’est pas le seul à tirer cette conclusion, je vous invite à voir les travaux de Nathan Bailey, Janet Mann, Lindsay Young.
A ce jour des savants cherchent encore quel rôle, quelle utilité peut bien avoir l’homosexualité. La nature étant bien faite, puisse-t-elle être un hasard ? Je ne crois pas. Pensez-y. Il ne peut pas y avoir que des couples hétérosexuels, les hétérosexuels ne pouvant que procréer, ils garantissent la prospérité de notre espèce. Tandis que l’homosexualité nous évite des catastrophes comme la surpopulation. Elle a pour rôle de réguler, et garantit l’équilibre.
Diffusons la vérité, arrêtons de couvrir les yeux de nos enfants devant des couples homosexuels ou de censurer les représentations de ces derniers. Ne discriminons pas les homosexuels sous prétexte de préserver la jeunesse, car dans le tard, les enfants qui s’avèrent être homosexuels vivront dans un monde infernal. Or il est de notre devoir à tous de faire de ce monde un endroit juste et bon pour chacun d’entre nous.
Dina Kakumba, 4CG