Comme vous le savez, chaque année a lieu une journée citoyenne (un mercredi : cette année, ce sera le 11 mars) durant laquelle toutes les classes font des activités dans un but citoyen.

Mais pouvons-nous appeler cette journée « citoyenne » lorsque les activités organisées frôlent le ridicule ?

Goûter « zéro déchet », jeu en tout genre, peinture sur les murs, l’essence même de la journée citoyenne semble quitter les portes de l’Athénée. Alors que faire pour y remédier ?

Parmi les précédentes journées citoyennes, les activités ayant marqué l’établissement resteront : les bancs fabriqués avec des palettes en bois, la collecte et distribution de vivres aux personnes sans abris, l’accueil d’un étranger, etc.

Le but réel de cette journée est de favoriser le vivre ensemble de toutes les manières que ce soit. Pourquoi ne pas envisager :

• Une collecte d’argent pour une source d’eau potable gratuite pour réduire le plastique;
• Des stages de premier secours (brevet);
• Une visite à des personnes en difficultés (personnes handicapées, home, enfants dans des écoles spécialisées);
• Le ramassage de déchets.

De plus, pour pouvoir mener à bien des actions dites humanitaires ou de style humanitaire, une demi-journée ne suffit pas ! Une journée entière sur une année ne pénalisera aucun professeur et aucun élève.

Trop éparpillées et diverses,  les activités organisées n’ont au final aucun réel impact. Il est donc primordial de procéder autrement dans les années à venir. Il faudrait une meilleure organisation mais avant tout reconnaitre que cette journée a tout de même une grande importance au sein des établissements scolaires. Ce ne sont pas des « heures gagnées » comme le disent des élèves ou au contraire « des heures perdues » comme le disent certains professeurs. L’implication est le premier point à revoir.

Daouani Kenza