En novembre, les profs de l’AJB montaient sur scène… Qu’en ont pensé les élèves ?
Plaçons le décor
Nous avons là un couple qui dès le début de la pièce nous montre deux contrastes, leurs premiers jours heureux et le jour de leur divorce. Dans les scènes qui vont suivre ce divorce, le couple nous montre différents aspects de leur divorce : de la répartition de leurs affaires au souvenir de leur ancienne vie commune ou de Noël, leur caractère nous sera dévoilé.
On s’est aimé… avec regret…
Dès le commencement, Michèle Peyrat nous explique le but lucratif de cette pièce qui est de rembourser les frais du voyage humanitaire au Burkina Faso. S’ensuit un court métrage relatant le voyage.
Bien qu’émouvant, je ne comprends pas le lien entre la pièce et ce court métrage. Bracops attache une importance considérable à l’amour. En effet, les années précédents, les pièces de théâtre étaient sur ce même thème. Mais cet amour devient trop répétitif…
Cher Bracteur, qu’en pensez-vous ? Le thème devrait-il changer et faire place à de nouvelles thématiques plus intéressantes ?
Analyse
Vous le savez tous, une analyse se fait en plusieurs étapes : nous présentons les personnages, leur caractère et ensuite l’histoire. Ici je ne pourrais pas mettre de noms sur les les deux personnages principaux car les prénoms des acteurs étaient les leurs. Alors, même si nous devrions conserver notre identité, je trouve cela un peu brouillon voire même long à la détente en ce qui concerne la compréhension. Il ne faut pas oublier que des premières auraient pu assister à cette pièce. D’ailleurs, j’ai récolté quelques avis concernant ceci et, bien que les âges varient, ce n’est qu’au bout de quelques scènes que l’on comprend que c’est toujours le même couple. Bien évidemment cette pratiques (plusieurs noms pour une même personne) se fait dans certains théâtres. Ici, ça ne fonctionne pas… En me remémorant toutes les scènes, je me demande si cette mise en scène visait réellement le public de tout âge.
La scène la moins aimée « bouuuuuuuh »
Selon moi, la scène devant « Dieu » n’était pas nécessaire. Elle a suscité pas mal d’incompréhension suite à certaines répliques: dites-moi, le mensonge devant Dieu n’est-il pas impossible lors du jugement dernier dans toutes les religions ?
Petite note personnelle
Les professeurs, malgré les quelques critiques ci-dessus, nous ont quand même bien fait rire. La pièce valait le détour.
J’ai beaucoup aimé la scène où le couple bien divorcé depuis un an va chez la belle-famille mais manque de bol, la femme n’a pas mentionné le fait qu’elle était divorcée : une scène très drôle.
Douani Kenza.
Bonjour Kenza,
Merci pour ce retour! Je suis contente que tu sois venue voir la pièce et qu’elle t’ait quand même bien fait rire!
Je me permets trois petites répliques à tes commentaires:
1. Comme expliqué par Michèle dans l’introduction, la projection avait pour but de montrer aux spectateurs notre travail en Afrique, afin qu’ils sachent ce pour quoi ils donnaient de l’argent. Évidemment, cette projection n’avait rien à voir avec le contenu de la pièce.
2. Les professeurs ont joué ensemble quatre fois: Espèces menacées, Le père Noël est une ordure, Ils s’aiment et ils se sont aimés. Je n’ai donc pas l’impression qu’ils usent la thématique de l’amour…
3.La pièce, à l’origine, avait été écrite avec des personnages différents. L’idée de Pierre Palmade et Muriel Robin était de montrer l’universalité des aléas de la vie de couple. Ce n’est qu’en s’apercevant qu’ils ne travailleraient qu’avec deux comédiens qu’ils ont fixé deux prénoms: Philippe et Isabelle. Nous avons donc tout simplement repris le concept d’origine étant donné que les scènes étaient jouées par des acteurs différents.
Petit conseil pour tes prochaines critiques: profiter de l’opportunité que tu as de rencontrer les comédiens pour leur poser des questions, et faire des recherches au préalable sur la pièce que tu vas voir 😉
Très belle continuation à toi!
Ps: je t’invite à venir voir le spectacle des élèves en mai, et a rédiger un article après en avoir discuté avec eux (et, pourquoi pas, les profs organisateurs).