Prune et le livre d’histoire
Prune était une petite fille passionnée de livres d’histoire : elle en avait une quantité incroyable mais ils n’étaient pas à elle, ils appartenait à la bibliothéque. Prune passait des heures à fixer la librairie de Monsieur Smith. Monsieur Smith était un homme à la longue barbe, qui portait des lunettes toutes rondes, comme le personnage avec la cicatrice et le balai volant.
– Alors, Prune, tu vas passer encore toute la journée à lire des livres ?!, dit le libraire d’un ton moqueur.
-Non, aujourd’hui maman m’a donné 200 francs, dit-elle fièrement.
Prune cherchait le livre d’histoire qui valait la peine d’étre acheté. Elle en prit un, un très gros, et un nuage de fumée se forma au-dessus de sa tête. Elle le feuilleta et se rendit chez le libraire.
– M’sieur, j’ai trouvé le livre que je voulais.
– Très bien mais fais attention : ce livre est magique.
– Magique ?!
– Oui, surtout ne le lis pas la nuit !
Après le dîner, Prune sauta dans son lit avec son livre; elle se rappela pourtant qu’il ne fallait pas lire le livre le soir ! De toute façon, ce n’était qu’un livre. Elle ouvrit la première page et pouf ! elle se retrouva propulsée dans une cour. Elle était habillée d’une belle robe digne d’un livre d’histoire et le libraire était debout près d’elle. Il était vêtu d’une tenue qui semblait sortir d’un conte fée.
– Je vous accompagne, Mademoiselle ?!
Avant même qu’elle puisse répondre, elle se fit propulser dans un long couloir. Prune et le libraire étaient tous deux habillés en tenue de chevaliers. Elle n’eut même pas le temps de comprendre ce qu’il se passait qu’elle se fit aspirer de nouveau et se retrouva dans un chariot tiré par de beaux étalons blancs sauf qu’ils étaient tous gris. Elle était habillée d’une belle jupe assortie à son bandeau qui maintenait ses boucles anglaises. On se serait cru tout juste sorti d’un film des années 40.
– Prune Prune Prune !!!!
Elle se réveilla en sursaut, sa mère la réveillait.
– Vite ! Tu vas arriver en retard à l’école.
Elle dévalait en vitesse la petite rue de la librairie et vit le libraire qui lui dit alors : « Bien dormi ?! »
Yousra M. K.